La plume perchée de Sébastian Blysk

C'est fun et triste à la fois. Une définition prosaïque de la mélancolie.

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Par Sebastian Blysk
22 août · 1 mn à lire
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Journal de bord de mon fucking roman

5. Après un faux départ, voilà le vrai.

Je me devais d’écrire. Pardon pour l’attente. Mais comme j’ai pu le dire précédemment, en été je préfère vivre, et être en terrasses. J’ai beaucoup pensé à ce roman. Écrire c’est aussi dans la tête. En vrai, on rédige peu. L’essentiel se joue dans la cervelle. Comment va être la suite après ce premier chapitre ? Je pensais que ça allait être plus fluide, facile. Mais c’était comme si j’avançais avec un caillou dans la godasse. J’avançais mal. Pas dans le bon tempo. Il me manquait quelque chose. Le vrai début. Ce premier chapitre, décidément, n’était pas le bon. Je fonçais droit dans le mur.

Mais grâce à l’amie de trop loin (un jour, il faudra que je vous en parle mieux), je crois avoir trouvé le bon chemin. Un début c’est parfois la fin. Si je n’arrivais pas à continuer, c’est parce que je ne possédais pas toutes les pièces. La temporalité, la conjugaison, et puis l’âge du personnage « principal ». Ça me freinait ce flou.

Maintenant, j’ai tout le puzzle. Le début, la fin, et un peu entre. Je peux être enfin sérieux. Plus d’excuses.

J’sais qu’on me prend pour un grand rêveur, que j’parle beaucoup de faire, mais v’là je fais. C’est en travaillant qu’on provoque sa chance. Pour mon premier livre, si la chance s’est pointée à moi, c’est grâce aussi à mes heures d’écriture, mes propositions sur les réseaux.

Parlons un peu réseaux d’ailleurs. Ça m’emmerde toujours autant. Tant que c’est gratuit, les gens suivent. On y dit m’aimer. Mais quand il faut soutenir financièrement, il n’y a plus personne. Sur Instagram la plupart ne sont que des followers pas des lecteurs.

Dans la vie, à part les terrasses, le boulot, il y a mon cœur qui rit grâce à un joli sourire, une fille pas extra mais plutôt univers, le sien. On verra où ça me mène. Pas envie d’en dire plus. Et puis, j’ai un roman à écrire. J’ai trop traîné.

Après les journées au travail, il y a aura encore du boulot. Je déclinerai les invitations, à part quelques-unes. J’écris ma bibliothèque dans le dos. Des maitres me lancent : « Fonce ! »