Fiction. Rêve.
« … l'amour arrivait comme un coup de poing et très rarement. Le plus souvent pour les mauvaises raisons. Simplement, les gens se fatiguent de refouler leur amour et un beau jour ça sort parce que ça a besoin d'aller quelque part. Ensuite, d'habitude, commencent les ennuis»
Le Plysk lisait ça dans un Bukowski tellement vieux qu’on aurait dit que les pages buvaient encore du whisky. Dans le train, ça sentait le café froid, la sueur fatiguée et les sandwiches ratés. Les montagnes et les lacs défilaient. Avant, il aurait levé les yeux au ciel : trop propres, trop tranquilles, pas assez d’ombre. Maintenant, il signerait pour s’y planquer. Une cabane en bois, personne pour sonner, pas de « tu devrais », pas de conversations météo. Juste lui, son carnet, et une bouteille qui se vide comme un miracle.
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